Se vêtir est un acte quotidien comme se nourrir. Pourtant, certains matins, le choix d’une tenue vestimentaire devient pour beaucoup de gens une véritable épreuve de force. Le vêtement fait partie de nous-même; il porte notre histoire personnelle et révèle ce que nous sommes. Il parle de nous, même s’il ne dit pas tout. Bouclier ou carcan, on le redoute parce qu’il se prononce en silence à notre place et qu’il témoigne de notre vérité intérieure. Allié, on le chérit parce qu’il brouille les pistes, nous élève au rang des rois, des stars ou des performants et cela même s’il crée parfois de l’inconfort et de l’incertitude.
Pourquoi notre relation au vêtement est-elle parfois (souvent) complexe alors que cuisiner, jardiner, lire, nous paraît si simple. Parce que «porter un vêtement, c’est émettre une opinion, c’est prendre position». Mais voilà que nous ne possédons pas toutes les clés de cette communication et nous redoutons les faux pas. Se vêtir déclenche différentes émotions et est un geste rempli de sens. Le questionnement sur les choix vestimentaires, l’âge, l’image corporelle, la condition sociale, la profession, peuvent-être sans fin et disons-le, lourds à porter. Pas étonnant que le précepte «avoir l’air» puisse-être affolant, angoissant.
Voilà pourquoi j’ai créé des outils, simples, pour percer le mystère de ce langage qu’est le vêtement et abattre pierre après pierre nos fausses croyances concernant notre apparence.
En vous accompagnant dans votre réflexion, ces outils prennent un tout autre sens dans mes ateliers. La force et la rétroaction des participants du groupe sont mises à contribution.